Ça te dit
Night fever 2016

Merci aux 550 participant-es d’avoir fait confiance aux Vikazim.

Les vikazim ont uni leurs forces pour vous faire passer une agréable soirée sportive et conviviable. En tout cas nous avons apprécié votre sportivité et votre bonne humeur.

Les vikazim vous donne rdv pour la 11ème CTDNF.

Vous n’avez pas pu venir ? Lisez l’excellent compte-rendu de Fab du team Littoral Aventure

Après les fêtes, rien de mieux qu’une petite CO pour éliminer les excès. Après avoir entendu parler de cette course depuis quelques éditions (bonne ambiance, carte technique), nous nous inscrivons avec David sur le marath’o. Ce sera l’occasion de rencontrer d’autres équipes, de voir d’autres cartes et pour David, cette course s’inscrit totalement dans sa préparation pour la transjuracienne.

Nous voilà donc partis pour 4 heures de route.

14h00 : Arrivés 2 heures avant le début de la course, nous sommes parmi les premiers sur le site. Petit café, arrêt au stand orientsport pour quelques petits achats, discussion avec les bénévoles et .. petit repos dans la voiture avant d’entrer dans le vif. Arrivée de Valmo et de son armada de 3 équipes et des tyrannos pour qui c’est la troisième participation.

15h45 : Nous nous préparons, on enfile la tenue et on prépare les camel. Vérification des stoots et check du matos. Fidèles à nos habitudes, nous sommes les derniers à arriver au briefing. Il est prévu  beaucoup de pluie et nous serons sur cette formule 15 équipes à la bagarre.


16H15 : briefing et distribution des cartes. 7 cartes a3 qui se superposent parfois et que l’on doit agencer pour tracer notre itinéraire d’une quarantaine de kilomètres (ce qui pour nous est un minimum vu les bourdes que l’on fait encore!!). On prend notre temps avec David et on détermine notre itinéraire assez proprement. Nous choisissons de ne pas tracer balise par balise car deux équipes sont déjà parties. Sortie de la salle avec Valmo, David prend le doigt et je commencerai l’orientation. Au premier carrefour, Valmo vire à l’est alors que nous rentrons dans le bois. Les choix sont différents et nous choisirons au final un cheminement opposé.

 
 
Les premières balises s’enchaînent bien entre le bois de Fougerolles et des balises disséminées en ville. 8 balises et 20 minutes plus tard, nous sortons de la ville et nous changeons de carte. C’est David qui prend le relais en orientation et moi qui prend le doigt. Nous suivons un rythme correct mais sans se mettre dans le rouge sur cette carte la plus à l’ouest. Pour cette carte, nous mettrons 40 minutes pour ramasser 18 balises. La balise 67 nous coûtera 2 à 3 minutes car en passant sur le chemin en contre haut, nous ne la voyons pas tout de suite.17H30 : Une heure de course de passée. Le moral est bon est nous profitons de la balise 167 située dans un lavoir pour ravitailler et changer une batterie. David étant bien dans la carte, je conserve le doigt pour la suite.
 
 
Les sections entre les balises s’allongent. David prend le doigt pour pointer la 164 et demi-tour vers la 68 après une petite hésitation où on préfère rester sur la route. Après avoir longés quelques clôtures et traversés quelques champs, nous passons par la 68, 69 et 70. Passage par une petite ouverture à travers les ronces pour la 165 et nous traversons le pont vers la 169. Changement de carte pour s’occuper des balises au sud. Sur cette carte, l’échelle est différente et il s’agit d’une IGN. Nous en sommes à 33 balises pointées sur les 100 au total, le tout en 1h30 de course.18H00 : David nous met sur le GR 36 direction la 182. A cause du changement d’échelle, on cherche la balise beaucoup trop tôt puis on longe la rivière sur un chemin merdique et glissant pendant 600m.
 
 
David n’étant pas sûr de lui, je reprends la carte et je vais pointer la 168 après avoir traversé le pont. La suivante (178) n’est pas loin mais nous oblige à contourner tout le village. Après coup, je me demande si nous n’aurions pas dû traverser la rivière qui nous aurait fait gagner 10 minutes. La pluie s’intensifie et on ramasse des trombes d’eau et de grêle. Pile le bon moment pour jardiner sur la 177. Je pense être au bon endroit et rien. On ratisse, je montre la carte à David qui me confirme. Je fais le choix de redescendre me caler sur les routes en bas car j’ai un doute. Déjà 10 minutes de perdues. Pas de doute, nous étions au bon endroit. On retourne sur l’endroit carté et David la trouve… Dommage pour nous. Ensuite, descente vers la 178 en aller-retour. David me prépare une de ses barres de céréales immangeables (rien ne vaut un Haribo!!) et direction la 176. David a repris l’orientation car je suis un peu dans le dur. 3 balises plus tard, nous rejoignons le pont par lequel nous avions commencé la CO. Bilan très mitigé pour cette carte qui nous coûte 20 minutes de trop.2H40 de course : on change de carte et on passe en mode sandwich avalé en quelques secondes. Nous entrons dans la zone centrale, assez complexe mais dense en balises. J’oriente David et c’est parti pour un bel enchaînement : 166, 80, 179, 153, 76, 180, David galope, et pointe. La 77 nous oblige à descendre par les rochers à travers des petites barres rocheuses jusque la 77. On contourne ensuite une zone vallonnée pour prendre la 79 puis on redescend en contre bas de vieux murs pour pointer la 82 et la 78. A la balise 83, gros jardinage. Alors que nous n’avions croisé que 2 équipes en 3 heures, nous rejoignons un parcours emprunté par d’autres formules. En contre bas, tout le monde  cherche et ça jardine. Mon point d’attaque est mal choisi et nous perdrons encore 2 minutes. Heureusement, David tombe dessus et débloque la situation. On repart en longeant la clôture direction la balise 162. L’enchaînement vers la 73 est plus compliqué mais en coupant à travers la forêt, nous tombons pile dessus. 3 balises plus tard, nous voici à la balise 174 et nous rechangeons de secteur pour aller vers l’ouest. Petit ravito sandwich et c’est reparti.3h30 de course : encore 40 balises à pointer ; la portion qui arrive à l’air simple puisqu’il s’agit d’un secteur urbain. David pointe les 3 premières et j’enchaîne sur les 3 suivantes en orientant. David en profite pour ravitailler et réparer sa poche à eau qui vient de se vider dans son dos. David pointe les 10 balises suivantes en 18 minutes. Pour enchaîner sur la carte suivante et ses 3 balises, nous emprunterons une route sur 2 lignes droites puis un retour par la voie ferrée, le tout en 22 minutes.
 
 
Dans ces longues lignes droites sans orientation, la différence de niveau physique est flagrante, je ne dirai pas pour qui…4h40 de course : Il nous reste la carte nord avant de rejoindre la carte centrale de l’arrivée. Physiquement, je commence à être sec de chez sec !!!! On croise les tyranos au niveau du pont mais impossible de savoir où ils en sont. Après avoir pointé la 157, nous traversons le champ vers la 72 avant de redescendre vers la carrière. David est à l’orientation et au pointage. Le secteur n’est pas facile mais il gère. Ensuite, nous commettons quelques petites erreurs : un aller-retour sur le chemin pour pointer la 45 que nous ne voyons pas tout de suite et une erreur de point d’attaque entre la 44 et 45 ; résultat, David attaque dans les ronces et galère à avancer. En fait, on est entré trop loin sur le chemin… Pas grave, on repart. Je demande à David pour reprendre la carte direction la 42 ; on pointe ensuite assez proprement les 40, 31 et 38. Ensuite, on pointe les 6 balises situées près de petits remparts. A la sortie de cette zone, je demande à David son avis sur l’itinéraire car je ne suis pas sûr de moi. Heureusement car j’étais partie direction deux balises déjà poinçonnées à l’aller. On redescend donc vers la 160. La fin est proche.5h56 de course : on pointe la 160 et David pointe la 154 en aller-retour. On repart ensuite plein gaz vers l’arrivée. Sur la route, petit radar urbain …. 12 km/h pour David, ça ne va pas d’excès !!!6h 04 min et 56 sec : on bipe l’arrivée, content de nous ; Vidage instantané des doigts et petit stress pour savoir si on a réellement pointé les 100 balises ou si on en a oublié en route…. 100 POINTS ;Au final, 5ème place à 10 minutes du podium et à …. 1h des dingos qui remportent l’épreuve haut la main. Petite douche, bon repas bio offert par les Vik’azim et c’est reparti pour 4 heures de route. En voiture et avec le GPS, ce sera mieux quand même. Le bilan est plutôt bon. Niveau stratégie, pas de gros problème. Au niveau orientation, bonne complémentarité et pas de grosses erreurs sauf la balise mal placée où nous n’étions pas assez sûrs de nous. Par contre, je pense que régulièrement, nous perdons deux minutes par ci par là pour un manque de précision sur l’emplacement des balises. Physiquement, David a comme d’habitude répondu  présent et j’ai eu plus de mal, surtout sur la fin. En tout cas, bonne ambiance et belle épreuve et surtout, malgré le froid et la pluie, un bon moment de passé en équipe.
 
FAB

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