Des Vik’Azims au semi-Raid 28

Une poignée de Vik’Azim s’était donnée rendez-vous le samedi 20 janvier pour affronter les élèments et les défis du semi raid 28 en région parisienne.
Un programme alléchant avec départ à 4h30 du matin pour un raid d’orientation à pied de 45 km avec 1000 mètres de dénivelé positif par équipe de 3.
Les deux teams Vikaz’ étaient composées de Nikus, Ben et CoLt alias les orienteurs et de Jérome, Stéphane et Lorenzo alias les raideurs, ainsi que de Loïc dans une autre équipe.

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Après 3 heures de route à regarder la température extérieure et la neige partout dans les champs en se demandant comment s’équiper pour cette météo peu engageante « -2 degrés ressenti -5 », nous voilà arrivés au retrait des dossards.
On s’équipe, briefing, tout le monde est au taquet sur la ligne de départ

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GO !!! c’est parti

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On découvre les cartes et road book, un seul jeu par équipe « bof c’est pas cool… »

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Il sagit de cartes IGN avec des balises à reporter en fonction des définitions du roadbook

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On se creuse la tête pour comprendre le fonctionnement et reporter les balises.
« La balise est située au croisement de chemin au sud de la lettre C du lieu dit Les Sources »

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Quelques spéciales avec des cartes d’orientation « classiques »

Pour le récit de la course, je laisse Stéphane raconter il est bien plus doué que moi…

« C’est marrant, la dernière fois que je suis allé voir Holiday on ice, j’étais assis pour regarder le spectacle. Je ne pensais pas qu’un jour, je ferais le tour sur la patinoire en courant.
Roadbook, carte IGN, 6 spéciales très spéciales même trop spéciales pour des spéciales.
Carte de CO à trous, fléché allemand, balises maudites, CO photo…
Des définitions de postes de balises à reporter sur une carte IGN pour 3, c’est quand moins détaillé qu’une vraie carte de CO, surtout quand les balises ne sont pas toujours visibles !
Mais je suis avec des “ CHAMPIONS DU MONDE MON FILS ” 
Quand la nyctalopie est leur amie, pour des orienteurs à la boussole affutée c’est plus facile.
Pour ma part, mes yeux passent en mode nuit. Dommage, il n’y pas de carte CO en braille ! Ma mère me disait « l’héméralopie te guette mon enfant » pas facile de courir la nuit avec des lunettes de soleil ! Seul moment intelligent que vous lirez dans ce texte.
A moins 2 quand tu as froid…Ben tu cours pour avoir chaud et tu t’arrêtes le moins possible en essayant de pointer les balises. L’avantage, c’est que tu t’arrêtes pas au ravito … Y’en a pas.
Je ne sais plus qui disait ça « t’es pas là pour être ici ! »
40ème kilomètre, quand tu crois être 10ème et qu’en fait, on t’annonce  » vous êtes 1er ! » 
Les crampes que je traînais depuis le 30ème kilomètre ne vont pas disparaître, mais le mental va prendre le relais. »

Et oui on a l’impression d’y être quand il raconte…

Le lever du jour fait du bien au moral.

La fin de course sera éprouvante en raison du verglas omniprésent et le mano à mano avec une équipe normande du 40ème km jusqu’à la fin.
Après un duel très serré où on se double et redouble plusieurs fois, nos adversaires feront la différence en toute fin de course. 

Enfin l’arrivée, complètement cuits par le froid et l’effort. Bilan : 55km, 1400 m de denivelé positif et 8h30 de course mais heureux de l’aventure pendant laquelle les deux équipes Vik’Azim ne se sont pas quittées.

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Nous franchirons la ligne en même temps pour une deuxième place exaequo même si le classement officiel nous donne seconds et troisièmes

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Une super expérience avec les copains dans une ambiance du tonnerre ou chacun a su apporter ses compétences, son physique, sa bonne humeur……

BREF, QUAND EST-CE QU’ON RECOMMENCE ?!

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